La pneumonie a historiquement été caractérisée comme typique ou atypique en fonction des symptômes présentés et donc de l’organisme sous-jacent présumé. Tenter d’établir cette distinction sur la base des symptômes ne s’est toutefois pas avéré exact, et l’American Thoracic Society ne recommande pas son utilisation.
Pneumonie organisatrice de bronchiolite oblitéranteModifié
La pneumonie organisatrice de bronchiolite oblitérante (BOOP) est causée par une inflammation des petites voies aériennes des poumons. Elle est également connue sous le nom de pneumonie organisée cryptogénique (COP). Pneumonie à éosinophiles La pneumonie à éosinophiles est une invasion du poumon par des éosinophiles, un type particulier de globules blancs. La pneumonie à éosinophiles survient souvent en réponse à une infection par un parasite ou après une exposition à certains types de facteurs environnementaux.
Pneumonie chimiqueModifier
La pneumonie chimique (généralement appelée pneumonite chimique) est causée par des substances toxiques chimiques telles que les pesticides, qui peuvent pénétrer dans l’organisme par inhalation ou par contact avec la peau. Lorsque la substance toxique est une huile, la pneumonie peut être appelée pneumonie lipoïdique.
Pneumonie d’aspirationModifier
La pneumonie d’aspiration (ou pneumonie d’aspiration) est causée par l’aspiration de corps étrangers qui sont généralement des contenus oraux ou gastriques, soit en mangeant, soit après un reflux ou des vomissements qui entraînent une bronchopneumonie. L’inflammation pulmonaire qui en résulte n’est pas une infection mais peut y contribuer, car le matériel aspiré peut contenir des bactéries anaérobies ou d’autres causes inhabituelles de pneumonie. L’aspiration est une cause majeure de décès chez les patients des hôpitaux et des maisons de retraite, car ils ne peuvent souvent pas protéger correctement leurs voies respiratoires et peuvent avoir des défenses autrement altérées.
Pneumonie de la poussièreModifié
La pneumonie de la poussière décrit les troubles causés par une exposition excessive aux tempêtes de poussière, notamment pendant le Dust Bowl aux États-Unis. Dans le cas de la pneumonie poussiéreuse, la poussière se dépose jusque dans les alvéoles des poumons, empêchant les cils de bouger et empêchant les poumons de se dégager.
Pneumonie nécrosanteModifier
La pneumonie nécrosante (PN), également appelée pneumonie cavitaire ou nécrose cavitaire, est une complication rare mais grave de l’infection du parenchyme pulmonaire. Dans la pneumonie nécrosante, il y a une liquéfaction importante après la mort du tissu pulmonaire, ce qui peut conduire à la formation de gangrène dans le poumon. Dans la plupart des cas, les patients atteints de PN ont de la fièvre, de la toux et une mauvaise haleine, et ceux dont l’infection est plus indolente ont une perte de poids. Souvent, les patients présentent cliniquement une insuffisance respiratoire aiguë. Les agents pathogènes les plus fréquemment responsables des PN sont Streptococcus pneumonia, Staphylococcus aureus, Klebsiella pneumoniae.
Pneumonie opportunisteModification
Les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies, comme les patients atteints du VIH/sida, sont très sensibles aux infections opportunistes affectant les poumons. Les agents pathogènes les plus courants sont Pneumocystis jiroveci, le complexe Mycobacterium avium-intracellulare, Streptococcus pneumoniae, les espèces Haemophilus. Les agents pathogènes moins fréquents sont Cryptococcus neoformans, Histoplasma capsulatum, Coccidioides immitis, cytomégalovirus (CMV) et Toxoplasma gondii. L’immunodéficience induite par la chimiothérapie peut entraîner des infections pulmonaires graves. Les agents pathogènes couramment associés aux infections pulmonaires sont des bactéries (comme Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia et les espèces de Nocardia), des virus (par exemple, le virus respiratoire syncytial, le virus parainfluenza, le virus de la grippe A et de la grippe B, et le cytomégalovirus) et des champignons (par exemple, les espèces d’Aspergillus, de Fusarium et de Mucorales, et Pneumocystis jirovecii).
Double pneumonie (pneumonie bilatérale)Edit
Il s’agit d’un terme historique désignant une atteinte pulmonaire aiguë (ALI) ou un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Cependant, le terme était et, surtout par les profanes, est encore utilisé pour désigner une pneumonie affectant les deux poumons. En conséquence, l’expression « double pneumonie » est plus susceptible d’être utilisée pour décrire une pneumonie bilatérale qu’un ALI ou un SDRA.
Syndrome respiratoire aigu sévèreModifié
Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est un type de pneumonie très contagieux et mortel qui est apparu pour la première fois en novembre 2002 après des épidémies initiales en Chine causées par le SRAS-CoV/SARS-CoV-1,qui ont presque disparu au mois de mai 2004. La deuxième épidémie de SRAS-CoV-2 a débuté en décembre 2019 à Wuhan, en Chine, et a été déclarée pandémique par l’OMS le 11 mars 2020. Le SRAS est causé par le coronavirus du SRAS, un agent pathogène jusqu’alors inconnu.