Comparaison d’échantillons de sperme et de mesures de la distance anogénitale chez 126 collégiens. Ils ont constaté que les hommes ayant une tare plus courte que la longueur moyenne sont 7,3 fois plus susceptibles d’avoir un faible nombre de spermatozoïdes.
On pense que des produits chimiques comme les phtalates, que l’on trouve dans de nombreux produits de soins personnels, peuvent altérer la fonction hormonale normale dans l’utérus et modifier la distance anogénitale. Une étude antérieure de Swan a découvert que les mères exposées à des niveaux élevés de phtalates ont donné naissance à des fils qui étaient 10 fois plus susceptibles d’avoir des distances anogénitales plus courtes.
Si les phtalates peuvent expliquer les taints tronqués, ils n’expliquent pas nécessairement la diminution du nombre de spermatozoïdes. Ma supposition non savante est que la distance tronquée fournit moins de ventilation pour les testicules, augmentant effectivement leur température centrale. Si l’on considère que les testicules sont suspendus à l’extérieur du corps afin de maintenir une température plus basse, les couilles qui sont repliées plus loin entre les jambes peuvent abriter des conditions trop chaudes pour que ces usines à spermatozoïdes fonctionnent efficacement.
Si cette recherche tient la route, les hommes pourraient bientôt se vanter de la taille de leurs taints au lieu de leurs bites, ou du moins comme substitut à des bites peu inspirées.
Lisez la suite dans la revue scientifique où la recherche a été initialement publiée : Environmental Health Perspectives.
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