Faits sur le VPH pour les adultes

Qu’est-ce que le VPH?

Le papillomavirus humain (VPH) est un groupe de plus de 100 virus qui se transmettent généralement par contact sexuel. L’infection par le VPH est extrêmement courante ; on estime qu’il y a plus de 14 millions de nouvelles infections aux États-Unis chaque année et que plus de 80 % des hommes et des femmes sexuellement actifs seront infectés au cours de leur vie. La plupart des nouvelles infections surviennent chez les adolescents et les jeunes adultes. Le VPH est la principale cause du cancer du col de l’utérus et peut également provoquer des cancers de la vulve, du vagin, du pénis, de l’anus, de la bouche et de la gorge. Le virus provoque également des verrues génitales. Le type de cancer le plus courant actuellement causé par le VPH est le cancer oropharyngé (gorge), plus fréquent chez les hommes. Les individus peuvent transmettre le virus même s’ils ne présentent aucun symptôme et même si des années se sont écoulées depuis leur première infection.

Symptômes de l’infection par le VPH

La plupart des individus infectés par le VPH ne présentent aucun symptôme et élimineront le virus en quelques années. Cependant, certaines auront des verrues génitales visibles qui sont généralement des gonflements mous, humides, roses ou de couleur charnue. Les verrues peuvent être éliminées par des médicaments ou d’autres traitements. Elles peuvent aussi disparaître sans traitement. Dans les deux cas, la disparition des verrues ne signifie pas que le virus a quitté l’organisme.

Certains types de VPH sont associés à un risque accru de cancer du col de l’utérus. Souvent, la première indication pour une femme qu’elle est infectée par le VPH peut être des résultats anormaux au test Pap.

Prévention du VPH

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommandent aux jeunes de 11 à 12 ans de recevoir deux doses de vaccin contre le VPH pour se protéger contre les cancers causés par le VPH. Les hommes et les femmes jusqu’à l’âge de 26 ans qui n’ont pas été suffisamment vaccinés doivent recevoir une vaccination anti-VPH de rattrapage.

Les adultes âgés de 27 à 45 ans doivent discuter avec un professionnel de la santé pour savoir si la vaccination anti-VPH leur convient. La prise de décision clinique partagée est recommandée car certaines personnes qui ne sont pas suffisamment vaccinées pourraient bénéficier de la vaccination.

Voir les recommandations de vaccination des CDC

Maladie et faits concernant le vaccin contre le VPH

  • FACTUELLE : Outre le cancer du col de l’utérus, le VPH peut provoquer des cancers du pénis, de l’anus, de la bouche et de la gorge
  • FACTUELLE : L’infection par le VPH est très courante et on estime à 14 millions le nombre de nouveaux cas aux États-Unis chaque année
  • FACT : Le vaccin contre le VPH peut aider à protéger contre le cancer oropharyngé (gorge), qui est plus fréquent chez les hommes
  • FACT : La plupart des femmes découvrent qu’elles sont infectées par le VPH par le biais de résultats anormaux au test Pap ; le test Pap est le principal outil utilisé pour détecter le cancer du col de l’utérus ou les modifications précancéreuses du col de l’utérus
  • FACT : La plupart des infections par le VPH surviennent sans symptômes et se résorbent d’elles-mêmes chez les personnes en bonne santé et non immunodéprimées
  • FACT : Le VPH se transmet par contact génital ou peau à peau et le virus peut se propager même en l’absence de symptômes (ex.g., verrues génitales) sont évidents
  • FACT : Les personnes infectées par le VPH doivent tout de même se faire vacciner car le vaccin peut protéger contre d’autres souches de VPH ; cependant, pour un bénéfice maximal, la vaccination doit avoir lieu avant qu’une personne devienne sexuellement active et exposée au virus
  • FACT : Les vaccins contre le VPH ne traitent pas l’infection par le VPH et il n’existe actuellement aucun remède contre l’infection par le VPH
  • FACT : Les femmes vaccinées doivent continuer à se soumettre à des dépistages Pap réguliers car le vaccin ne protège pas contre tous les types de VPH

Pour plus d’informations, parlez-en à un professionnel de santé.

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