Enfin, il y a nos dirigeants élus. Ils s’y opposeront. Comme l’aurait dit un illustre sénateur américain : » Si nous résolvions tous les problèmes, pourquoi auraient-ils besoin de nous ? «
Selon les statistiques publiées par la Tax Foundation, classant les déclarations d’impôt sur le revenu des particuliers par revenu, les 50 % les plus bas ne représentent que 3,1 % des impôts payés. Ces déclarations reflètent des revenus d’environ 42 000 dollars ou moins. Toute cette angoisse politique vaut-elle les maigres 3,1 % de recettes fiscales ? Tout le venin qui est injecté dans notre conversation nationale ? N’y a-t-il pas des problèmes plus importants à résoudre ?
Avec cette précision, passons à autre chose…
À l’heure actuelle, nous avons une déduction standard élevée par rapport aux normes historiques. Mais, envisageons de la porter à 60 000 $ – d’où le « 60 » dans le titre. Ensuite, appliquons un impôt forfaitaire de 30 % sur le revenu brut ajusté supérieur à cette déduction standard de 60 000 $ – d’où le « 30 » du titre. (Il convient de noter que nous reviendrons à l’ancien système d’impôt sur le revenu des particuliers en 2026, de sorte que l’utilisation du revenu brut ajusté est pertinente). Pour les types législatifs dans la foule, le système proposé serait neutre sur le plan des recettes.
Sur la base des mêmes statistiques publiées par la Tax Foundation, voici ce qui arriverait aux taux d’imposition moyens pour ceux dont le revenu est inférieur à 500 000 $ :
Moins de 60 000 $ / Actuel 4,0 % / Tel que proposé 0,0 %
De 60 000 $ à 85 000 $ / Actuel 16,0 % / Tel que proposé 5.2%
85 000 $ à 145 000 $ / Actuel 18,2% / Tel que proposé 13,5%
145 000 $ à 200 000 $ / Actuel 21,5% / Tel que proposé 19,5%
200 000 $ à 500 000 $ / Actuel 23,7% / Tel que proposé 23.9%
Un point essentiel est que, si les taux d’imposition moyens du système actuel sont calculés par rapport au revenu brut ajusté, l’impôt imposé utilisé dans ce calcul est après les déductions. Ainsi, le système d’imposition uniforme tel que proposé verrait des taux d’imposition moyens plus faibles malgré l’absence de déductions.
En fin de compte…
Il ne s’agit pas d’un système d’imposition « sock it to the rich ». C’est le genre de système fiscal que Ronald Reagan essayait de mettre en place. Il s’agit de supprimer les échappatoires et de faciliter la conformité fiscale. Et comme il est plus facile de se conformer, nous n’avons peut-être pas besoin d’autant d’agents de l’IRS. Peut-être que la masse salariale de l’IRS diminue et, avec elle, le budget fédéral… ce qui entraîne une baisse des impôts. Hmmm.
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