Le relais de la flamme olympique

Relais de la flamme, originalité du transport

Traditionnellement, les relais se sont déroulés à pied (pour Berlin 1936, Londres 1948 et Moscou 1980, les relais ont été entièrement réalisés de cette manière). Bien qu’au début, les coureurs étaient principalement sélectionnés parmi les athlètes, progressivement le grand public a commencé à participer également. Le relais de la flamme olympique a évolué au même rythme que la célébration des Jeux olympiques. Les modes de transport se sont peu à peu diversifiés, non seulement pour des raisons pratiques, mais aussi pour mettre en valeur les particularités des régions traversées.

La flamme dans la neige !

Des skieurs norvégiens légendaires (ou leurs descendants) ont effectué l’intégralité du transport de la flamme (Oslo 1952). La flamme est passée dans le cercle polaire à Inuvik, avec des étapes réalisées en snow-bike et en skidoo (Calgary 1988), la flamme a également visité Alert, la communauté habitée en permanence la plus au nord du monde (Vancouver 2010).

La flamme dans l’eau, sur l’eau et sous l’eau !

Dans la mer au large de Veracruz, au Mexique, des nageurs ont porté la flamme du bateau Durango jusqu’au rivage (Mexique 1968). Un plongeur a traversé à la nage le port de Marseille en tenant la flamme hors de l’eau (Grenoble 1968). La flamme a voyagé sur la frégate Cataluña pour le passage entre la Grèce et l’Espagne et est arrivée sur le sol espagnol à Empuries, la porte d’entrée de la civilisation grecque sur la péninsule ibérique (vers 600 avant J.-C.) (Barcelone 1992). Un plongeur a même porté la flamme sous l’eau à la Grande Barrière de Corail (Sydney 2000). A Venise, une gondole a été utilisée pour traverser le Canal Grande (Turin 2006) et pour le relais 2010, la flamme a été portée par un surfeur (Vancouver 2010).

La flamme dans les airs, à travers les airs et dans l’espace !

La flamme a effectué son premier voyage dans un avion (Oslo 1952). Elle a ensuite dépassé la vitesse du son lors de son voyage d’Athènes à Paris – à bord du Concorde ! (Albertville 1992). Les merveilles de la technologie ont été mises en évidence lorsque les Canadiens ont organisé la transmission de la flamme par satellite entre Athènes et Ottawa (Montréal 1976). Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, le transfert de la flamme a eu lieu entre deux parachutistes (Lillehammer 1994). Elle fait également une entrée remarquée lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, portée par un sauteur à ski pendant son saut ! (Lillehammer 1994). Le flambeau (mais pas la flamme) a été porté dans l’espace par des astronautes (Atlanta 1996 et Sydney 2000).

La flamme à cheval et sur un chameau !

Pour marquer le fait que les épreuves équestres étaient organisées séparément des autres épreuves olympiques, les porteurs de la flamme pour le voyage de la flamme de Kastrup (Danemark) à Stockholm ont porté la flamme entièrement à cheval (Melbourne/Stockholm 1956). Les chevaux ont à nouveau joué un rôle particulier lorsque l’histoire du Pony express a été présentée dans le cadre d’un relais de la flamme (Atlanta 1996). Ils ont été remplacés par des chameaux lorsque la flamme a traversé le désert australien (Sydney 2000).

La flamme et le Far West !

Pour les Jeux olympiques d’Atlanta en 1996, les modes de transport utilisés rappellent de grands moments de l’histoire américaine. Par exemple, la flamme a voyagé dans un canoë indien, sur un bateau à vapeur du Mississippi et sur un wagon de l’Union Pacific (le premier chemin de fer transcontinental) (Atlanta 1996).

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