L’habilitation

Dans un sens négatif, l' »habilitation » peut décrire des approches comportementales dysfonctionnelles qui sont censées aider à résoudre un problème spécifique mais qui, en fait, peuvent perpétuer ou exacerber le problème. Un thème commun de l’habilitation dans ce dernier sens est que les tiers prennent la responsabilité ou le blâme, ou font des aménagements pour la conduite nuisible d’une personne (souvent avec les meilleures intentions, ou par peur ou insécurité qui inhibe l’action). Cette situation est exacerbée par l’absence de lois protégeant les femmes (généralement les principales victimes) de la violence domestique dans 49 pays, une situation que l’objectif de développement durable n° 5 vise à rectifier. L’effet pratique est que la personne elle-même n’a pas à le faire, et qu’elle est protégée de la conscience du mal qu’elle peut faire, et de la nécessité ou de la pression pour changer.

Comme la codépendance

La codépendance est un type de relation d’aide dysfonctionnelle où une personne soutient ou permet la toxicomanie, l’alcoolisme, la dépendance au jeu, la mauvaise santé mentale, l’immaturité, l’irresponsabilité ou la sous-performance d’une autre personne, afin de satisfaire les propres besoins émotionnels du codépendant.

Alcoolique/DroguéEdit

L’alcoolisme est une… Prison

L’habilitation peut être observée dans la relation entre l’alcoolique/addict et un conjoint codépendant ou un parent. Le conjoint peut tenter de protéger le dépendant des conséquences négatives de son comportement en se faisant porter pâle pour travailler à sa place lorsqu’il a la gueule de bois ou qu’il se gave de substances, en trouvant des excuses qui empêchent les autres de le tenir responsable et en nettoyant généralement le désordre qui se produit à la suite de son jugement altéré. En réalité, ce que fait le conjoint peut lui nuire et non l’aider. L’habilitation peut avoir tendance à empêcher la croissance psychologique de la personne habilitée et peut contribuer à l’apparition de symptômes négatifs chez la personne habilitée. La thérapeute Darline Lancer écrit : « Il n’est pas facile de cesser d’habiliter. Ce n’est pas non plus pour les âmes sensibles. Outre les réactions et les représailles possibles, vous pouvez également craindre les conséquences de votre inaction. Par exemple, vous pouvez craindre que votre mari perde son emploi… Vous pouvez avoir peur que le dépendant ait un accident de voiture, ou pire, qu’il meure ou se suicide. » Le parent peut permettre à l’enfant adulte dépendant de vivre à la maison sans participer aux tâches ménagères et se laisser manipuler par les excuses, les attaques émotionnelles et les menaces d’automutilation de l’enfant.

Narcissiques et abuseursEdit

Narcisse-Caravage (1594-96) édité

Dans le contexte des narcissiques ou des abuseurs, les facilitateurs sont distincts des singes volants (abuseurs par procuration). Les facilitateurs permettent ou couvrent le mauvais comportement du narcissique ou de l’abuseur, tandis que les singes volants perpètrent réellement le mauvais comportement d’un tiers en leur nom. Padilla et. al (2007), en analysant le leadership destructeur, ont fait une distinction entre les conformateurs et les collabos, dans laquelle ces derniers sont ceux qui participent activement au comportement destructeur.

L’abus émotionnel est une méthode de lavage de cerveau qui, avec le temps, peut transformer quelqu’un en un enabler. Alors que le narcissique joue souvent le rôle de la victime, il est assez fréquent que la véritable victime croie qu’elle est responsable de l’abus et qu’elle doit donc s’adapter et s’ajuster à celui-ci.

Les exemples d’habilitation dans un contexte d’abus sont les suivants :

  • Faire des excuses pour les rages violentes d’un autre.
  • Nettoyer les dégâts de quelqu’un d’autre.
  • Cacher les actions dysfonctionnelles d’un agresseur de la vue du public.
  • Assumer les conséquences négatives des mauvais choix de quelqu’un d’autre.
  • Payer les dettes d’une autre personne.
  • Refuser d’affronter ou de se protéger lorsqu’on est exposé à une agression physique, émotionnelle ou verbale.
  • Régurgiter les  » faits  » / la version de la réalité de l’agresseur à un tiers sans chercher à obtenir des preuves.
  • Revictimiser les autres victimes de l’abuseur par un comportement de type narcissique tel que l’éclairage gazeux, le déni ou la désignation de boucs émissaires.
  • Triangulation (jouer le rôle dans un triangle d’abus en tant que victime ou protecteur, mais ne jamais se voir comme auteur).
  • Tenir des secrets pour le narcissique tels que des liaisons, des enfants extraconjugaux, l’alcoolisme, le jeu, l’inceste.
  • Projeter/transmettre sa propre honte (la honte projetée sur lui par le narcissique) à des tiers.
  • Donner/communiquer la connaissance de ses finances pour qu’elles soient prises en charge par le narcissique (ce qui entraîne souvent des dettes considérables).

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