Quenouilles

Les quenouilles sont des plantes des zones humides avec un épi floral unique, des feuilles plates en forme de lame qui atteignent des hauteurs de 3 à 10 pieds. Elles sont l’une des plantes les plus communes dans les grands marais et au bord des étangs. Deux espèces sont les plus courantes aux États-Unis : la quenouille à larges feuilles (T. latifolia) et la quenouille à feuilles étroites (T. angustifolia).

Dans des conditions favorables, les quenouilles peuvent croître et se propager vigoureusement. Les fleurs pollinisées se développent en têtes de graines duveteuses, qui s’envolent à travers un étang dans les brises d’automne. Tout aussi couramment, les quenouilles se propagent par leur système racinaire. Les racines épaisses et blanches, appelées rhizomes, poussent sous terre près du bord des étangs et dans les rigoles peu profondes. Tant que l’eau n’est pas trop profonde, les quenouilles se régalent du soleil et de l’eau abondante, stockant une grande quantité de nourriture dans le système racinaire. En fait, les quenouilles au bord d’un étang peuvent pousser plus vite que le maïs fertilisé dans un champ ! Le feuillage dense et les débris des vieilles pousses rendent très difficile la croissance des espèces végétales concurrentes.

Les quenouilles préfèrent les conditions peu profondes et inondées et s’établissent facilement le long des rives d’un étang ou dans des eaux d’un à 1,5 pied ou moins de profondeur. Cependant, lorsqu’ils ne sont pas entravés, les lits de quenouilles s’étendent et peuvent étendre leurs lourds rhizomes bien au-delà de la surface de l’étang, flottant en fait au-dessus des eaux beaucoup plus profondes. Les quenouilles ont besoin d’avoir les  » pieds mouillés  » pendant la majeure partie de la saison de croissance.

De nombreux propriétaires d’étangs considèrent les quenouilles avec incertitude car elles ont tendance à pousser en peuplements épais, presque impénétrables, bloquant la vue sur les eaux libres et faisant craindre qu’elles prennent le dessus et recouvrent un étang.

Effets de l’invasion

La quenouille est compétitivement supérieure dans des conditions d’eau stables. Le maintien de zones ouvertes dans les marais semi-permanents est difficile une fois que la plante est établie. La plante peut être présente dans une variété de communautés naturelles et former rapidement des monocultures extensives par reproduction végétative, réduisant ainsi la bio-diversité végétale. La quenouille peut devenir un problème dans les terres agricoles irriguées et les systèmes aquatiques gérés. La plante envahit les étangs agricoles, les canaux d’irrigation et les fossés de drainage, ce qui peut entraîner une entrave à l’écoulement de l’eau et une augmentation de l’envasement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *