.Photo de Camila Cordeiro via Unsplash
La deuxième phase est la dépression.
C’est là qu’une des deux choses suivantes vous est arrivée.
1) Vous avez participé à environ 83 premiers rendez-vous qui n’ont absolument rien donné. Vous ressentez un sentiment écrasant de désespoir à l’idée que vous ne rencontrerez jamais personne et que vous passerez tout le reste de votre vie dans la solitude avec vos huit chats. Vous vous résignez à être ce vieux type qui s’assoit dans une chaise de jardin dans la cour et qui crie sur les enfants.
2) Vous avez été guidé dans la phase d’espoir par une personne apparemment merveilleuse qui vous a tenu la main et vous a conduit tout droit à la dépression. C’est là que j’ai atterri lorsque l’espoir a disparu de la scène comme s’il avait embouti quelqu’un et n’avait pas d’assurance.
Ma première relation post-divorce ne s’est pas particulièrement bien terminée. Il y a eu beaucoup de poussée et de traction et de recommencement. J’avais peur de le perdre et peur de lâcher prise.
Avec le recul, ce n’est pas que je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais pas perdre l’espoir. Une fois perdu, la dépression remplace l’espoir.
Je vais vous dire ceci : Les choses deviennent bizarres en phase 2. Vous allez dire et faire des choses qui ne sont pas bonnes. Des mots sortiront de votre bouche et vous regarderez ensuite derrière vous pour voir qui a dit ça. Vos amis vont s’inquiéter. Je me cachais souvent chez moi. Je buvais beaucoup de shakes protéinés parce que mâcher me semblait être une perte d’énergie.
La dernière phase est la joie.
Les nuages vont se séparer. Votre cerveau va changer de vitesse.
Vous êtes enfin à l’aise dans votre peau, vous avez cessé d’en avoir quelque chose à foutre, vous êtes plus ouvert aux gens, vous savez ce que vous voulez et n’avez aucun problème à l’exprimer. Vous avez obtenu votre diplôme après les trucs bizarres. Vous êtes sur les bonnes choses.
Mon amie, Niki Marinis, appelle cela l’île IDGAF. Lorsque j’ai débarqué sur ses rives, elle m’a accueilli avec des confettis.
Vous sortez de la phase deux parce que vous réalisez que l’énergie négative ne vaut tout simplement pas votre temps. Dans la phase trois, les rencontres deviennent moins importantes. C’est une réflexion après coup. Son pouvoir a diminué. En ce moment, mon investissement émotionnel est en moi, pas dans les rendez-vous. Je suis sûr qu’il y aura des hommes qui mériteront cet investissement et me permettront de le donner.
Il est intéressant de noter que les personnes en phase trois sont les plus attirantes. Il y a une confiance qui vient avec la diminution du niveau de préoccupation que vous avez pour trouver un compagnon. J’essaie de trouver d’autres personnes en phase trois. Ce sont les plus amusants.
Je m’autorise à m’amuser et à vivre tout simplement. C’est magnifique. Où que vous soyez, avancez avec grâce. Et toujours vers l’avant. Le retour en arrière est une proposition perdante. La joie est une sacrée fête à laquelle il faut se rendre.