Microenvironnements cellulaires instructifs inspirés de la laminine pour les cellules souches neurales

La laminine est une glycoprotéine hétérotrimérique ayant un rôle clé dans la formation et le maintien de l’architecture et des propriétés de la membrane basale, ainsi que sur la modulation de plusieurs fonctions biologiques, notamment l’adhésion cellulaire, la migration, la différenciation et la signalisation médiée par la matrice. Dans le système nerveux central (SNC), la laminine est exprimée de manière différentielle au cours du développement et de l’homéostasie, ce qui a un impact sur la modulation de la fonction et du destin des cellules. Dans les niches neurogéniques, la laminine est l’une des protéines de la matrice extracellulaire (MEC) les plus importantes et les mieux décrites. Plus précisément, des efforts ont été déployés pour comprendre l’assemblage de la laminine, l’architecture de ses domaines et l’interaction de ses différents domaines bioactifs avec les récepteurs de surface cellulaire, les molécules de signalisation solubles et les protéines de la MEC, afin de mieux comprendre le rôle de cette protéine de la MEC et de ses récepteurs dans la modulation de la neurogenèse, tant en homéostasie que pendant la réparation. Cela devrait également fournir une base rationnelle pour la conception de matrices à base de biomatériaux reflétant les propriétés biologiques de la membrane basale des niches de cellules souches neurales, en vue d’une application dans la réparation du tissu neuronal et la transplantation cellulaire. Cette revue donne un aperçu général de la structure et de l’architecture des domaines de la laminine, ainsi que des principales fonctions biologiques médiées par cette glycoprotéine hétérotrimérique. L’expression et la distribution de la laminine dans le SNC et, plus spécifiquement, son rôle dans les niches de cellules souches neurales adultes sont résumés. En outre, un aperçu détaillé de l’utilisation de la laminine complète et des fragments de peptides dérivés de la laminine/de laminine recombinante pour le développement d’hydrogels imitant le microenvironnement de la niche neurogène est donné. Enfin, les principaux défis associés au développement d’hydrogels inspirés de la laminine et les obstacles à surmonter pour que ceux-ci passent du banc au chevet du patient sont discutés.

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