Léonard Fibonacci

Léonard Fibonacci est né à Pise et a été élevé à Bougie, en Algérie, où son père était responsable d’un entrepôt. Fibonacci a beaucoup voyagé pour les affaires et le plaisir à travers l’Europe et en Égypte, en Syrie et en Grèce. Au cours de ses voyages, il observe et analyse les systèmes arithmétiques employés dans le commerce et apprend les chiffres hindou-arabes. Il a contribué à les introduire dans les mathématiques européennes.

Dans le Liber abaci (1202 ; version révisée 1228), un traité approfondi sur les méthodes et les problèmes algébriques, Fibonacci préconise fortement l’utilisation des nouveaux chiffres indiens, c’est-à-dire les neuf chiffres, plus le zephirum, ou symbole du zéro. Cet ouvrage peut être considéré comme symptomatique de la renaissance mathématique de l’Occident. Fibonacci y traite des opérations fondamentales sur les nombres entiers, des fractions, de l’extraction des racines et des applications mathématiques aux transactions commerciales. Le Liber abaci contient également la célèbre « séquence de Fibonacci », où chaque terme après les deux premiers est la somme des deux termes qui le précèdent immédiatement, une séquence qui s’est avérée avoir de nombreuses propriétés significatives et intéressantes. Le Liber abaci est resté un ouvrage standard pendant environ 2 siècles.

Dans un autre ouvrage, intitulé Flos (1225), Fibonacci considère des problèmes indéterminés qui rappellent les travaux de Diophante et analyse des problèmes déterminés avec des méthodes similaires à celles employées par Euclide, les Chinois et les Arabes. Un autre traité mathématique de Fibonacci, le Liber quadratorum (1225), est un ouvrage original et brillant sur l’analyse indéterminée. Certains des problèmes traités dans ce livre proviennent des concours mathématiques parrainés par la cour de Frédéric II, auxquels Fibonacci avait été invité.

Bien qu’il ait été avant tout un arithméticien et un algébriste, Fibonacci a également écrit un livre de géométrie intitulé Practica geometriae (1220), qui semble être basé sur l’ouvrage perdu d’Euclide Sur la division des figures. Dans son ouvrage, Fibonacci utilise des méthodes algébriques pour résoudre un grand nombre de problèmes arithmétiques et géométriques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *